Vendre des options, dangereux ? Oui, mais pour ceux qui ne savent pas le faire correctement. Dans cet article, je vais vous démontrer que non seulement vendre des options, ce n’est pas dangereux, mais qu’en plus, cela peut rapporter davantage et être moins risqué que d’acheter des actions.
PDF – Comment devenir un bon trader sur options ? (cliquez-ici)
Vendre des options, dangereux? « C’est la mort! » 😉
Voilà deux phrases prises sur des forums qui prouvent bien la mauvaise maitrise des options par leurs auteurs:
« Etre vendeur secs d’options est ce qu’il y a de plus dangereux. C’est comme jouer à la roulette russe : tu gagnes la majeure partie du temps mais le jour où tu perds, tu es mort ! »
« Un seul cygne noir, j’ai bien dit : UN SEUL cygne noir sur l’une de vos ventes d’options et vous êtes mort. Pas seulement votre compte. Tout votre patrimoine. (Perte illimitée = le broker ne fera pas de cadeau).«
Le pire, c’est que l’une de ces phrases provient d’une personne qui se dit « spécialiste » des options… Ce qui me dérange, ce n’est pas tant qu’il n’y ait pas une part de vrai là-dedans. En effet, j’en parle dans mon livre. La vente d’option peut entrainer de grosses pertes. Mais qu’un « spécialiste » dise une phrase pareille sans mettre un contexte autour et sans faire de distinction prouve bien que cette personne ne connait rien à la vente d’options sèches. Elle connait sans doute les conséquences d’une vente sur option qui tourne mal, mais cette personne ne sait pas vendre des options. Car oui, la vente d’option peut être dangereuse quand on vend n’importe quelle option, n’importe quand, mais elle est surtout redoutablement efficace quand on sait ce que l’on fait. Démonstration dans les paragraphes suivants.
Vendre des options, dangereux? Je prouve le contraire.
Comme je l’ai expliqué dans l’article sur mes performances 2016. Je suis principalement vendeur d’options. Notamment d’options sèches. Le truc soi-disant « hyper dangereux, qui te fait cramer ton compte et tout ton patrimoine… » C’est bizarre car depuis 2011, bien qu’on n’ait pas connu une crise comparable à celle de 2008, les marchés n’ont pas été de tout repos (Fiscal cliff, crise Grecque, crise Chinoise, Brexit, Trump…). Et pourtant, je suis toujours là avec mes rendements dépassant largement celui de mon indice de référence.
Mais vous allez me dire que mon compte n’est pas forcément le meilleur exemple car j’utilise plein de stratégies diversifiées et que par conséquent, on ne sait pas quelle partie de mon rendement vient de la vente d’options sèches du reste de mes stratégies. Argument tout à fait recevable. C’est pourquoi je vous présente, ci-dessous, une étude réalisée par le CBOE (Chicago Board Options Exchange).
Vendre des options, dangereux? Le CBOE dit l’inverse.
Le CBOE a mis au point un indice de référence qui s’appelle le CBOE SP500 Put Write Index. Cliquez ici pour voir comment est calculé cet indice (en anglais).
Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, voici ce que fait cet indice: après chaque expiration mensuelle classique (3eme vendredi de chaque mois), il vend un Put ATM (At The Money) sur le SP500 d’une durée allant jusqu’à la prochaine échéance mensuelle. La vente de ce Put est réalisée comme du Cash-Secured Put. C’est-à-dire pour faire simple, qu’aucun levier n’est utilisé.
Et voici le résultat :
La performance de la stratégie de vente de Put ATM bat le marché ! En effet, sur les 30 dernières années, son rendement annuel moyen est de 9,9% contre 9,5% pour une stratégie d’achat et de conservation du SP500.
Et non seulement, elle bat le marché, mais en plus, sa volatilité est 33% plus faible !
Comme le montre le résultat ci-dessus, avoir un portefeuille basé sur la vente de Put est non seulement moins volatile que de posséder un portefeuille à l’achat sur le SP500, mais également moins volatile que de posséder un portefeuille de bons du trésor américains.
Vendre des options, dangereux? Résultats sans appel.
Vous venez de le voir dans le paragraphe précédent. Vendre des options est, non seulement plus rentable, mais en plus, moins volatile que d’acheter des actions. Ceci sans levier.
Mais lorsqu’on utilise les options, un broker comme ProRealTime nous donne un compte sur marge. Le rendement d’une vente de Put peut donc passer de 2 à 4% pour un Cash Secured Put à 10% à 20% avec une vente de Put sur marge. Cependant, je vous déconseille de ne prendre en compte que la marge initiale pour placer vos trades. N’utilisez pas de levier car c’est justement comme cela que vous risquez de griller votre compte.
De plus, lorsque cette stratégie est bien maitrisée, la probabilité de réussite d’une vente de Put est très élevée. J’arrive à des taux de réussite de 90% sur la vente de mes Puts. Comment je fais pour arriver à atteindre une performance aussi élevée ? C’est simple, je vends des Puts en appliquant les stratégies développées dans cette formation.
Et pour ceux qui sont vraiment allergiques au risque, vous pouvez toujours acheter un Put OTM (Out of The Money) pour transformer votre vente de Put sèche en Bull Put Spread.
Bonjour Paul ,
je vais être un peu taquin sur ton article ci-dessus .
la pratique du trading n’a rien de dangereux a mon sens , l’unique danger c’est SOI-MÊME !……..et surtout ne pas respecter son plan de trading + les règles .
concernant la performance d’une entreprise en France , il suffit de rendre visite dans un Greffe du Tribunal de Commerce pour connaitre le chiffre d’affaire + détails d’une entreprise contre 15 ou 30€ , ça c’est pour la transparence .
Proréaltime c’est très bien mais toi tu es chez Trade Station avec un trading sur le marché US ?faites ce que je dis pas ce que je fais !..
maintenant les spécialistes du trading sur la toile : cela me fait toujours sourire , tous vendeurs de méthode tous experts soit-disant pour le partage du savoir et le bien être des traders débutants , soyons sérieux , un bon trader particulier n’a rien a vendre , il fait sa journée de trading et basta . un trader moyen ou mauvais sera plutôt un rabatteur de client pour le broker de manière a bénéficier d’une réduction du spread ou d’un versement d’un demi-spread sur son compte, personne ne travail pour la gloire !.. il faut aussi dire la vérité dans ce domaine .
un trader pro dans une banque ou fond c’est autre chose, il y a un cadre, une réglementation , un encadrement , un salaire, une prime , il ne trade pas avec son propre argent , c’est un exécutant pour des clients .
personnellement , je ne suis pas un aigris , jaloux et ne dispose pas de blog , ne suis vendeurs d’aucune méthode et cela me convient très bien , je suis simplement heureux de mon trading .
( c’était mon moment de détente dans un marché creux)
cordialement
Bonjour Abel,
Vous ramenez toujours mes articles à VOTRE trading. Mais tout le monde ne trade pas comme vous! (day trading sur CFD).
La vente d’options peut être dangeureuse si on utilise du levier car un gap journalier peut venir vous cramer votre compte. Je donne un exemple dans mon livre.
Je ne comprends pas trop votre allusion: Proréaltime c’est très bien mais toi tu es chez Trade Station avec un trading sur le marché US ?faites ce que je dis pas ce que je fais !..
J’ai un compte chez les deux courtiers. Et je vends des options chez les deux. Où est le problème ?
Et contrairement à ce que vous pensez, je ne touche aucune commission sur les transactions des personnes qui ouvrent un compte chez TS ou PRT.
Je ne travaille pas pour la gloire effectivement. Si je peux vendre des formations ou mon livre pour avoir un complément de revenu, pourquoi me gênerais-je ? Et je n’ai aucun scrupule à le faire puisque mes clients sont satisfaits.
La prochaine fois que vous cherchez à vous détendre pendant un marché creux, regardez plutôt BFM TV avec Olivier Delamarche. Ce sera beaucoup plus distrayant 😉
Salut Paul,
Je vais dans ton sens sur la vente d’options, en particulier la vente de Put qui met à l’aise psychologiquement l’investisseur.
Concernant le commentaire d’ABEL, c’est vraiment symptomatique de notre pays. Je respecte son avis. S’il veut faire son truc dans son coin. Pas de problème.
Toi et moi possède un savoir qu’on peut transmettre aux personnes qui désirent à améliorer l’éducation financière à travers la Bourse. En faire un business n’est pas un tabou.
Boursièrement.
Puisque vous me citez dans votre article, je m’autorise un droit de réponse, c’est la moindre des chose vous en conviendrez 😉
Je persiste et signe : « « Etre vendeur secs d’options est ce qu’il y a de plus dangereux. C’est comme jouer à la roulette russe : tu gagnes la majeure partie du temps mais le jour où tu perds, tu es mort ! »
Vous n’êtes pas d’accord : soit ! vous en avez le droit. J’aimerais reprendre deux ou trois points de votre article.
Vous nous parlez de ventes d’options mais comme par hasard, vous ne vendez que des puts.
Pourquoi ne jamais parler de la vente de calls ? Que serait devenu la personne ayant vendu un call google lors de l’IPO ? Je vous laisse calculer.
Ensuite, il semblerait que vous ne vendiez que des puts sur indices. Bien sûr, le cours d’un indice est moins sujet à finir à 0 que celui d’une action.
Vous prenez l’indice Put Write Index du CBOE comme référence. C’est vrai qu’il est alléchant, un peu comme le mannequin qui porte le maillot dont elle fait la promotion. Ne vous êtes-vous jamais posé la question pour quelles raisons il n’y avait pas de Call Write Index ? Allez je vous donne un sujet de réflexion : peut-être que le CBOE n’a pas besoin de payer de call car ils ont déjà les fonds détenteurs de titres qui vendent des calls pour se payer des puts (car ils ont déjà les titres en portefeuille), ce qui est une des explications du skew que nous avons sur indices actions. Si la vente de puts étaient si rémunératrice et si peu risqué que vous le dites, pour quelle raisons le CBOE promouvrait la vente de puts ?
Maintenant, nous allons calculer le rendement. Vous dites aussi de ne pas faire de levier. Sage conseil. Nous allons prendre un exemple concret sur indice et prendre la vente d’un put (suis gentil). Je vais vendre 1 put 2500 décembre 2017, soit 25% en dessous des cours actuels, ça nous laisse un peu de marge. Pour un spot à 3300 (j’arrondis) ça cote environ 48.50 ce qui fait pour la vente d’1 put 485 euros d’encaisser. Comme nous ne prenons pas de levier il nous faut en capital 2500*10 = 25 000 euros.
Ce qui donne un rendement de 1.94% pour les 298 jours restants jusqu’à l’échéance soit environ 2.38% annuel de rendement .
Ne vous êtes-vous jamais posé la question pourquoi il n’y avait plus aucun fonds de vendeur d’options ?
Vous avez dit, je cite « Parce que la plupart des gérants ne connaissent rien aux options et qu’ils ont des contraintes réglementaires pour certains. Et être long stock ou short Put, c’est pareil. »
Penser que les gérants ne connaissent pas leur métier est leur manquer de respect.
De nombreux gérants ont conduits des fonds donc l’activité principale était la vente sèche d’option.
Tous ont fait faillite à un moment ou un autre, la dernière en date était Karen Bruton mais peut-être qu’elle n’avait pas eu la chance de lire votre ouvrage. De tête, ses pertes ont été de l’ordre de 75 M$.
Enfin, je voudrais conclure sur LE point qui m’a poussé à réagir à votre article. Que des gens suivent vos conseils, c’est leur problème. Des vendeurs de conseils et gourous qui pullulent sur les forums de bourses et qui pondent des bouquins, j’en ai connu des centaines depuis 1995 que je suis les forums boursiers (oui l’adsl et Boursorama n’existait pas encore) et je les ai quasi tous vu disparaître.
Par contre, venir remettre en cause le professionalisme de la personne à qui vous avez eu l’audace de demander qu’il vous écrive la préface de votre livre démontre un manque d’éthique et un irrespect total.
Vous dites : « C’est bizarre car depuis 2011, bien qu’on n’ait pas connu une crise comparable à celle de 2008, les marchés n’ont pas été de tout repos (Fiscal cliff, crise Grecque, crise Chinoise, Brexit, Trump…). »
Au risque de vous contredire, oui les marchés ont été particulièrement tranquille depuis 2008, beaucoup trop tranquille au vu de l’actualité de notre planète, donc méfiance, méfiance…
Bonjour Bruno,
Mon article est volontairement provocateur pour justement pousser des personnes de votre calibre à réagir et je suis ravi de vous voir sur mon blog. Je suis désolé si je vous ai donné l’impression de vous manquer de respect (ou à quiconque). Ce n’est bien évidement pas le cas.
Nous sommes d’accord tous les deux sur le fait que vendre des options peut être dangereux. Mais réduire la vente d’options à « la mort du trader », me parait totalement rédhibitoire et ne fait pas avancer le Schmilblic.
L’étude du CBOE prouve bien que toutes les options ne sont pas mauvaises à vendre. Et ça, je vois mal comment vous pourrez argumenter du contraire ?
Sans levier et vendre des Puts sur indice est plus rentable et moins volatile que d’acheter le SP500. MEME EN 2008 !
Et votre exemple de vente de Put sur la CAC prouve bien que toutes les options ne sont pas bonnes à vendre non plus 😉
C’est pourquoi plutôt que de dire que « si tu vends des options, tu es mort« , il vaudrait mieux dire qu’il ne faut pas utiliser de levier et éviter de vendre des Calls sur actions individuelles par exemple. Ce qui est exactement ce que j’explique dans mon livre qui est préfacé par une personne dont j’ai le plus grand respect et avec qui j’ai passé un très bon moment autour d’un bon repas.
Toutes les personnes qui ont disparu comme vous dites à cause de la vente d’options, le sont parce qu’elles ont, un jour ou l’autre, utilisé trop de levier. Le levier tue mais pas la vente d’options. 😉
Si le CBOE sortait un Call Write Index dans le même principe que le Put Write Index, le rendement serait moins bon qu’être long sur l’indice, c’est certain. Mais serait-il vraiment catastrophique au point de cramer un compte? J’en doute. Cela pourrait d’ailleurs me donner une idée pour l’écriture d’un prochain article…
Re-Bonjour Paul ,
non , je ne ramène rien a mon trading , j’écris simplement une réalité du trading , oui je trade les CDFs + les futures , je n’ai aucune honte a écrire que mes débuts en trading ont été perdant par manque de discipline (13 ans) .
personne ne travail pour la gloire c’est un fait , mais si une personne vend son savoir+ pratique du trading + vend des formations il faut avoir le réflexe de la transparence complète c’est à dire : la pratique du trading c’est X%, la vente de formation X%, chaque courtier m’accorde une remise de X%, ceci sur l’année , ou le mois , il ne faut pas me faire croire que rien ne se négocie avec un courtier , c’est même la règle première en trading réduire les frais de courtage !…
Je ne travaille pas pour la gloire effectivement. Si je peux vendre des formations ou mon livre pour avoir un complément de revenu, pourquoi me gênerais-je ? Et je n’ai aucun scrupule à le faire puisque mes clients sont satisfaits.
en lisant ta phrase phrase ci-dessus , je suis inquiet et me pose aussi la question suivante est-ce que ton trading est profitable pour une recherche de complément de revenu ?
avoir un blog c’est bien et surtout du travail en plus , être transparent c’est encore mieux .
personnellement la pratique du trading m’apporte un complément de revenu , c’est dire : cela me règle mes impôts , vacances , assurances , abonnement internet + tel , abonnement sport , avoir plus je m’en tape complètement .
concernant ton conseil de regarder BFM TV c’est impossible , j’ai pas la télé a la maison depuis environ 20 ans c’est que du bonheur et pas de redevance télé . ma télé c’est mon jardin et mes ruches d’abeilles + le sport ça c’est le pieds .
cordialement
« en lisant ta phrase phrase ci-dessus , je suis inquiet et me pose aussi la question suivante est-ce que ton trading est profitable pour une recherche de complément de revenu ?
avoir un blog c’est bien et surtout du travail en plus , être transparent c’est encore mieux. »
Je pense que côté transparence, vous allez avoir du mal à trouver mieux: https://youtu.be/Uk09PQgjaCM
Je publie chaque année mes résultats dans mon blog (voir les articles de fin janvier).
Quand à mes revenus provenant de la formation, ils ont été environ 5 fois plus faibles que mes revenus provenant du trading en 2016.
Demandez donc au fameux Sam, dont vous m’avez envoyé l’email, ses performances pour voir… 😉
Je ne vais pas polémiquer et ne suis pas là pour vous convaincre de quoi que ce soit mais vous dites :
« L’étude du CBOE prouve bien que toutes les options ne sont pas mauvaises à vendre. Et ça, je vois mal comment vous pourrez argumenter du contraire ? »
L’étude du CBOE ne tient ni compte du roll on ni des frais.
Pour moi cette étude ne prouve qu’une chose : qu’ils sont heureux de pouvoir acheter des puts à quelqu’un. Mais peut-être qu’ ils ne savent ce qu’ils font ?
N’oubliez pas, qu’en 1999, la vente de put sur indice sans levier tuait mais vous ne tradiez peut-être pas à l’époque.
Enfin, tout professionnel qui fait des options en vend mais jamais en sec. Si vous saviez ce que coûte le delta hedging d’une position gamma nég je pense que vous réviseriez votre opinion. N’oubliez pas une chose : lorsqu’il y aura panique il n’y aura plus de market makers pour que vous puissiez racheter votre pose.
Le principe de la roulette russe est : un grand nombre de chances de gagner pour un très faible nombre de perdre. Le seul hic est que lorsque vous perdez, c’est fini pour de bon.
Le seul but de tout trader est de rester vivant quoiqu’il advienne et ce n’est pas le cas du vendeur sec d’options.
Bonne chance à vous et à vos lecteurs
Bonsoir Bruno,
Il ne s’agit pas de faire polémique mais d’exposer nos arguments respectifs. Les lecteurs se feront leur opinion. Il est clair que nous n’arriverons pas à nous convaincre mutuellement. 😉
Par contre, vous vous trompez sur deux points:
1) Le CBOE tient bien compte du Roll des options dans son indice. Relisez bien la brochure.
2) Le CBOE n’est PAS market maker. Ils s’en moquent complètement que vous soyez acheteur ou vendeur d’options! Tout ce qui les intéressent, c’est que vous soyez très actif et le plus longtemps possible. Leur intérêt n’est donc pas que vous cramiez votre compte en vous incitant à vendre des Puts.
En revanche, c’est vrai qu’ils ne tiennent pas compte du spread ni des frais éventuels pour ouvrir et fermer les positions. Mais pas de quoi modifier le résultat de la stratégie en profondeur.
Bonjour,
Il a raison de ne jamais vendre un naked put qui non seulement à une prime limitée mais une perte illimitée. Il est moins dangereux d acheter des actions que de vendre des puts parce que même avec une grave crise , vous aurez qye des moins values théoriques sur votre compte sans se soucier ni d appel de marge ni de risquer une assignation. Vous pouvez donc laisser courir votre position pendant des années et avec une grande chance que vos actions donnent des plus values sans oublier les dividendes .
Bonjour Adamajo,
Désolé, mais votre réponse démontre une méconnaissance des options. En effet, vendre un Put est pratiquement la même chose que d’acheter une action (si vous le faites comme stratégie d’investissement). En tout cas, en termes de risque.
Je vais prendre un exemple allant vers votre sens, à savoir vendre un Put et voir ce qu’il advient en cas de « grave crise ».
Prenons un exemple chiffré avec vrais prix de l’époque:
Le 30 septembre 2008, deux investisseurs décident de rentrer sur AAPL.
L’investisseur A le fait en achetant 100 actions AAPL au prix de clôture de ~$113
L’investisseur B le fait en vendant un Put de Strike $100 et d’échéance 21 novembre 2008 pour un crédit de $7,5.
Voici l’impacte sur la marge pour les deux investisseurs à l’ouverture de la position (en supposant que les deux ont un compte sur marge Reg-T):
L’investisseur A (achat actions) voit son compte amputé d’une marge de ~$113 x 100 / 2 = $5650.
L’investisseur B (vente de Put) voit son compte amputé d’une marge de ~$2000.
Résultat du trade juste avant la clôture du 21 novembre 2018 :
L’investisseur A est en moins-values latentes sur ses actions de $3050 puisque l’action cote $82,50.
L’investisseur B est en moins-values latentes sur son Put de $1000 (grâce au Strike vendu $100 au lieu de $113 et la prime touchée).
L’investisseur B a une moins-value latente plus faible que l’investisseur A.
Puisque l’investisseur B a vendu son Put pour faire de l’investissement, il conserve son Put et décide de se faire assigner.
Dans le weekend, le broker va donc exercer le Put et livrer les actions à l’investisseur B. Dans le compte de l’investisseur B, le Put est échangé contre des actions. Il garde sa prime de $7,5 (soit $750) mais il se retrouve à l’achat sur 100 actions AAPL au prix de $100 unitaires.
Le prix de revient de l’investisseur B est plus faible que celui de l’investisseur A ($100 au lieu de $113).
Le Lundi à l’ouverture des marchés, l’investisseur A est toujours en moins-values latentes de $3050. Mais l’investisseur B se retrouve en moins-values latentes sur ses actions AAPL de seulement $1750 car son prix de revient est de $100 mais a gagné une prime de $7,5 soit $750.
La marge requise change pour l’investisseur B devient de $5000.
Si AAPL venait à faire faillite, le risque pour l’investisseur A serait de $11300 et le risque pour l’investisseur B serait de « seulement » $10000.
Le risque global de l’investisseur B est plus faible que celui de l’investisseur A.
Les deux investisseurs laissent courir leurs positions en touchant les dividendes et lorsque l’action revient enfin à $113 le 2 avril 2019, ils clôturent leurs positions.
Le bilan de ce trade :
L’investisseur A n’a rien gagné ni perdu puisqu’il a acheté à $113 et revendu à $113. Il a éventuellement touché les dividendes. Sauf que AAPL ne verse des dividendes que depuis 2012. Il n’a donc absolument rien gagné.
L’investisseur B a gagné $13 par actions puisque son prix d’achat était de $100 (Strike vendu initialement). Plus la prime de $7,5 touché en novembre 2008. Son gain global est donc de $13 + $7,5 = $20,5 soit $2050.
L’investisseur B gagne de l’argent alors que l’investisseur A n’a rien gagné.
L’investisseur B (vendeur de Put) remporte ce match.
En achetant mon livre neuf sur Amazon : http://amzn.to/2jlgkhx vous pouvez suivre une heure de formation par Skype. Je pourrai revenir en détail sur les stratégies de vente de Put et Covered Call si vous le souhaitez.
Qu’est-ce qui vous prend, messieurs? Vous êtes jaloux? Vous n’osez pas publier vos résultats?
Elève de Paul, sans être du tout professionnel, depuis deux ans, j’ai fait 20% en 2016 avec des « Iron condor » et la stratégie de diversification de Paul. J’ai eu beaucoup de pertes début 2017, à cause d’erreurs de placements que j’ai faite (ce n’est pas Paul qui me les a fait faire). Et plusieurs Condor n’ont pas marché. Enfin, Paul ne « profite » pas de ses élèves pour obtenir des rabais des brokers. C’est exactement le contraire: sur son conseil, je suis sur TradeStation et grâce à lui je profite de l’outil Radarscreen gratuitement (100$ par mois).
Jaloux ? Ca fait longtemps que je ne joue plus à savoir qui a la plus grosse et c’est sans intérêt aucun.
Je n’aurais qu’une seule question à vous poser : d’un coté Paul prétend qu’il n’y a aucun problème à faire des ventes sèches et vous, a contrario, vous faites des iron condor. Pourquoi donc ? Vos explications m’intéressent.
Monsieur,
je réponds volontiers à vos questions: dans les 2 pdf de la méthode que Paul enseigne à des débutants, il n’est jamais question de vendre des calls secs. Il n’est question que des covered calls, qui ne sont pas plus risqués que des actions. Dans son livre, qui s’adresse tous et pas seulement à des débutants, la vente de calls est envisagée, avec des mises en garde précises et répétées, que chacun peut lire.
Paul m’a par ailleurs formé aux condor sur indice, stratégie neutre et assez sûre. Elle a bien marché en 2016. Je n’ai perdu que 3 condors et j’en ai fait jusqu’à 3 par semaine. Mais avec la hausse continue depuis l’élection de Trump, les condor marchent mal: le marché va trop haut, hors des bornes du condor et surtout ne redescend jamais. J’ai perdu 4 condors d’affilé: 2 fin 2016 et 2 début 2017. Un quatrième est en mauvaise posture. Et quand on perd sur un condor, on perd beaucoup. Eh oui, il n’y a pas de martingale. Il faut peut-être cesser pour le moment cette stratégie et la reprendre plus tard. Cordialement,
Vous dites :
« il n’est jamais question de vendre des calls secs. Il n’est question que des covered calls, qui ne sont pas plus risqués que des actions »
Vous ne voyez aucune contradiction entre ce que vous dites et l’article posté ci-dessus ?
L’article parle uniquement de vente sèche d’options et vous, vous me parlez de covered calls et d’iron condor, ce qui n’a pas grand chose à voir.
Si l’objet de l’article avait été les iron condor, covered calls, butterfly, etc… et si Paul ne m’avait pas cité dans son article je n’aurais pas réagi.
Donc je maintiens : « Etre vendeur secs d’options est ce qu’il y a de plus dangereux. C’est comme jouer à la roulette russe : tu gagnes la majeure partie du temps mais le jour où tu perds, tu es mort ! »
Sujet clos en ce qui me concerne.
Bonjour Messieurs,
Dans vos discussions je trouve beaucoup d’amalgame.
1. on ne peut pas comparer une vente d’option Put (en cash secure) et un naked call. Ce n’est pas du tout le meme profil de risque. En revanche le « naked put » en cash secure et le « covered call » eux ont le meme profil de risque et peuvent être comparé.
2. Le vente de put naked en cash secure n’est pas plus risqué que l’achat d’action en définitive. Car si on est exercé on se retrouve en possession d’action et si on ne l’est pas on garde le premium.
Parlons des probabilités de succès :
* Achat d’action : 33% de probabilité de succès (on gagne quand ca monte et on perd dans le reste des cas)
* Vente de put (cash secured ei on de l’argent pour répondre si on est exercé) => 70-80% de probabilité de succès ei on gagne quand le sous jacent monte, quand il ne bouge pas et même quand il descend sans atteindre le strike vendu à la date d’expiration.
De plus, pour vendre des put il faut le faire en haute vol implicite.
et une fois l’option vendu (call ou put) il faut surveiller sa position et maitriser les stratégies de « Risk mitigation »
Ce qui est dangereux ce n’est pas une stratégie (vente d’option call ou put) mais c’est le trader mal formé!!!
Retenez messieurs qu’ on a pas idée de donner une voiture a un jeune adolescent qui n’a pas de permis de conduire….
Donc Bruno Vai et Paul… attention quand on discute des options il faut pas seulement les vendre ou acheter. Il faut aussi savoir gérer le risque d’une position sur option qui est différent de ce qu’on fait en delta one.
Bonjour Yannick,
Merci pour votre commentaire.
On peut très bien comparer la vente de Put et la vente de Call (Naked) dans « la philosophie du risque » que l’on encoure. Dans les deux cas, des pertes potentielles très importantes par rapport aux gains possibles. Il ne s’agit pas de comparer purement et simplement le graphique du profil de risque de la stratégie.
Les deux articles que j’ai écrit concernant la vente d’option qui n’était pas dangereuse, spécifiés bien que c’était pour que certains arrêtent de dirent n’importe quoi du genre « tu crames ton compte avec ces stratégies ». Comme vous l’avez très justement signalé, en n’utilisant pas de levier, ces stratégies ne sont pas plus dangereuses que d’être long ou short le sous-jacent. Elles sont même plus rentables et moins volatiles si on le fait au bon moment et sur le sous-jacent opportun.
Par contre votre calcul sur les probabilités de réussite sur l’achat d’action est faux. Il ne s’agit pas de 33% de réussite mais de 50%. En effet, une action, elle monte ou elle descend. Même de 0,01€. Dire qu’une action n’a que 33% de chance de monter, c’est un peu comme dire que vous n’avez que 33% de faire pile ou face en lançant une pièce de monnaie en l’air. C’est du 50/50. Sauf si vous réussissez à la faire tomber sur la tranche de temps en temps, mais cela représentera un très très faible pourcentage et non 33%. 😉